Nous sommes en 5870. Depuis le Grand Bond scientifique, le monde vit dans un bien-être matériel et moral total. Finis les crimes et les guerres, la science a tout résolu, elle s’est même chargée d’offrir aux hommes l’immortalité, grâce aux “korgs”, des êtres déshumanisés qui servent d’enveloppe corporelle pour accueillir les cerveaux transplantés des humains. Dio Kopereïk va bientôt fêter ses mille ans. Il se rend dans un Centre de Renaissance pour une énième transplantation. Cette fois encore il décide de prendre un corps masculin, comme dans sa dernière vie. Sur sa route, il croise Kaya, dont il s’éprend éperdument. Kaya vit dans une Oasis de Vérité avec d’autres “mortels” qui regrettent le temps où les gens mouraient de leur belle mort. Mais le Cerveau Artificiel, l’intelligence toute-puissante au service de l’État Éternel, est programmé pour garantir la survie de tous les citoyens… Avec "Je ne me lasse pas de vivre", Jaroslav Melnik livre une dystopie philosophique et poétique sur les dangers de l’intelligence artificielle, les dérives de la science, les troubles du genre, et met en question l’identité : suis-je encore moi, suis-je encore un être humain dans un corps qui n’est pas le mien ?
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