Deuxième enquête de Sénéchal et de son équipe, aujourd'hui confortablement installés dans l'officine conçue pour eux par Sébastien Alexandre Stéphane Demangeais de la Motte, énarque, chargé de mission au ministère de l'Intérieur, direction de la Sécurité Sûre et Certaine, sous-direction des Opérations Spéciales, bureau des Opérations Spéciales Détachées. Après avoir mis hors d'état de nuire une paire de tueurs en série, dans le premier tome (le saigneur des agneaux), nos enquêteurs sont ici confrontés à la disparition suspecte de deux anciens agents secrets, l'un israélien, et l'autre palestinien. L'auteur (moi, en l'occurrence) persiste dans le genre parodique qu'il apprécie tant, en lâchant complètement la bride à une imagination fertile, et quelque peu déjantée, comme l'indique déjà le titre du roman : "le silence des anneaux". Ce titre s'est imposé à lui quand il rédigeait le précédent épisode. Il lui a suffi, ensuite, de bâtir une intrigue qui se tienne en rapport avec le thème ainsi défini.On y rencontre des personnages truculents, des situations étonnantes, des organismes étranges, qui tous concourent au plaisir de la lectrice ou du lecteur. En choisissant d'écrire le roman à la première personne, en se glissant dans la peau du commissaire Sénéchal (ça va, y'a de la place !), l'auteur s'offre une complicité particulière avec le lecteur, comme le faisait si bien Frédéric Dard avec San-Antonio, qui reste son maître à penser. Ne cherchez rien de sérieux dans cette histoire (et surtout pas de lien avec l'actuel conflit israélo-palestinien), tout ici est le fruit de l'imagination prolifique d'un écrivain dont la principale préoccupation consiste à faire rire autour de lui. Vous en trouverez d'ailleurs la preuve en consultant son site : https://pierre-yves-nedelec.fr qui présente ses différents ouvrages disponibles. Nous ne prétendrons toutefois pas qu'en filigrane, il est impossible de deviner qui sont, du point de vue de l'auteur, les vrais méchants dans ce drôle d'univers, mais ce n'est pas l'élément le plus important de ce bouquin.

 

PapaDustream