Pauline l’impensable. Le titre annonce déjà la couleur. Impensables et inimaginables sont les situations dans lesquelles l’auteure entraîne Pauline durant 4 volumes. Pourtant, Astrid de Saint-André l’a pensé et l’a imaginé. Ce deuxième volume, Bovine, porte bien son nom. Au lecteur d’imaginer ce qui se cache derrière. Impensable ! Portée par ses nouveaux fantasmes sadomasochistes hallucinants, Pauline éprouve un besoin de soumission extrême. Elle se jette à corps perdu dans l’univers SM d’Anaïs, une domina dont les attentes sont symétriques aux siennes. Épaulée par Robert, la nouvelle maîtresse de Pauline entraînera cette dernière dans un monde ahurissant dont elle rêvait, mais dont il est difficile de revenir indemne Dans ce second volet de l’histoire de Pauline, Astrid de Saint-André explore une forme de soumission extrême avec des situations de rabaissement, de dégradation et d’avilissement librement consentis. Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Extrait du texte : Le discours aux invités a déclenché en moi une montée de plaisir. En écoutant parler ma Maîtresse, je prends encore plus conscience de mon état de vache laitière. Sous mon masque sans trous pour les yeux, je suis aveugle. Cela renforce encore mon plaisir. Combien sont-ils autour de moi ? Je l’ignore, mais je sens des mains et des doigts partout sur mon corps. Ma poitrine est la principale cible, mais mes lèvres et leurs anneaux ne sont pas de reste. Rien d’étonnant, j’ai remarqué que seules deux de mes congénères étaient annelées comme moi, mais avec des ornements bien moins imposants. Je savoure les divers commentaires se rapportant tous à mon anatomie. Il y a ceux tout proches : — Belles mamelles ! Même si ce ne sont pas les plus grosses, elles en imposent. S’il savait comme elles sont douloureuses. Pour garder les réserves, je n’ai pas été traite depuis hier soir. J’imagine qu’il en est de même pour mes voisines. Et ceux qui proviennent de derrière moi et que j’entends moins distinctement : — Tu as vu la taille des babines ? Et les gros anneaux ? Un régal. Pour moi, c’est la plus belle des cinq. Si j’étais dans le jury, je voterais pour elle. Merci monsieur, aurais-je envie de répondre si j’en avais le droit. J’apprécie d’être touchée, triturée et palpée, mais je suis impatiente d’être traite. D’abord pour me soulager d’un poids et d’une douleur, mais surtout parce que je sais que ce pompage de mes mamelles me déclenchera un orgasme cérébral en conclusion de tout ce que je ressens.

 

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