« Si tu avais droit à un vœu, ce serait quoi ? », m’a demandé Manon au téléphone, ma meilleure amie. Si on ne s’était pas connu à 19 ans, on aurait adoré se détester. Nos modes de vie, nos valeurs, à première vue ? Le désaccord parfait. Pourtant, chacune est le refuge de l’autre. Je ne serais pas la même sans elle. L’amitié vous pousse en avant, l’amour vrai aussi. Après tout, j’en ai un sur deux, que demander de plus ? J’ai bredouillé une pauvre réponse « M’évader sans doute, aimer certainement... » J’espère seulement que tout n’est pas encore fini. J’ai besoin d’y croire, même s’il me reste peu d’illusions. Mon curseur est bien trop haut. À propos, je m’appelle Marie. Quand je suis seule à penser, j’écris le fil de ma « vie », dans mon journal. J’ai le stylo qui me démange…. Je repense aux hommes que j’ai aimés. Inutile de se mentir, l’homme peut être sensible, sensuel et délicieux. Mes souvenirs ardents me le rappellent sans cesse…et puis j’ai conservé des mots d'amour. Alors, pour tourner la page, Manon m’a tendu un piège. Ne jamais ouvrir une enveloppe surprise ou accepter les propositions suspectes !! J’avais tout imaginé, sauf LUI. Trop beau pour être honnête ! Cristo Mendes, un sculpteur de renommée mondiale, âme esseulée à la recherche de sa muse. Non merci ! Avec sa soif dans le regard, son torse prompt à rallumer les désirs éteints et son sourire interdit aux moins de dix-huit ans. Cristo n’est pas vraiment mon type d’homme. Pff ! Agaçante, cette assurance. J’ai pas envie de replonger dans une galère et juste une aventure, non merci. Il doit avoir une nuée de femmes qui lui tourne autour. La célébrité génère de ces réactions... Je le vois très bien chez lui, faisant pivoter son fauteuil de cuir derrière son immense bureau d’acajou. Il y a des tapis persans par terre, des peintures à l’huile originales au mur. Pour ces types-là, les filles sont une sorte de trophées… Je ne dois plus songer à ses mains, ses yeux tendres, et ses lèvres charnues. J’ai tellement peur de souffrir que je détale à toutes jambes, chat échaudé... Fuir devant le bonheur est devenu une spécialité. Je n’ai aucune chance de lui plaire. Suis empotée, j’ai dû l’amuser, point barre. Je me leurre, Manon aussi. Sans parler de mon attitude revêche… **************************************************** Marie est une amoureuse de l’amour qui a trop souffert. Elle espère mais ne croit plus en cette passion qui l’a tant fait vibrer. Chaque histoire passée lui a apporté un grand bonheur mais aussi son lot de déceptions et de souffrances. Heureusement, son amie de toujours est là pour l’épauler, la guider et lui faire croire à un avenir souriant. Ce livre mêle à la fois la résilience, la romance et la sensualité. La vie n’est pas toujours rose et linéaire, mais elle est toujours porteuse d’espoir et d’avenir. Il suffit d’y croire encore; et surtout de croire en soi. On attire ce que l’on vibre. Une romance contemporaine pleine d’humour et d’émotions.

 

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